Tarbes

Point de départ de quatre lignes différentes à la grande époque du chemin de fer, il ne passe plus qu'une ligne de nos jours (Bayonne-Toulouse). Ici une photo ancienne de la gare avec, certainement, l’ensemble du personnel.

La présence de chevaux apporte son lot de règlementation.

La gare de Tarbes avant sa modernisation ressemblait beaucoup à la gare de Perpignan (le centre du monde pour Salvador Dali !).

Superbe photo vers 1910. Observez devant la locomotive la plateforme de retournement (car les locomotives n'étaient pas réversibles à l'époque).

Côté voies, une marquise à deux nefs abrite les quais. Dès 1913, les caténaires se tendent au-dessus des voies d’abord en courant alternatif puis en courant continu (1922).

Gare de Tarbes. Photo du 10 juin 1943. Départ pour l'Allemagne des Tarbais du STO (travail obligatoire). Les voies ferrées et les trains ont été l'objet de nombreux sabotages et actes de résistance dans notre département (notamment de la part des cheminots impliqués dans la Résistance).

Le bâtiment a été modernisé en 1988 pour s’intégrer dans le réseau TGV. L’esprit était d’associer le marbre gris des Pyrénées avec le bleu de l’Atlantique. Un choix architectural loin de faire l’unanimité...

Le bâtiment était très simple, sans étage tout en longueur et complété par des ailes en retour. Au centre, un péristyle en briques et pierres de taille, avec balustrade et fronton apportait un élément décoratif (photo 1913).

En 1913, Tarbes est la deuxième gare du département (derrière Lourdes) avec  978 223 voyageurs.

La gare en 1956.

Rare photo du pont du chemin de fer en 1955.