L’accident de Tarbes en 1897

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Le 3 juillet 1897, le pont du chemin de fer est détruit par l'Adour (plus de détails dans nos pages inondations dans le 65) :

Page inondations dans le 65.

La voie ferrée entre Auch et Tarbes fut aussi détruite sous la violence des pluies.

Dès le 8 juillet 1897, le Génie Militaire de Paris fait parvenir à Tarbes un pont d'un nouveau système auquel a donné son nom l'inventeur : le général Marcille. Le Pont Marcille se voulait révolutionnaire : montable et démontable en quelques heures.

Le 17 juillet, tout est prêt pour la dernière épreuve de test. Deux locomotives chargées d'ingénieurs, officiers et agents de la compagnie (soit une vingtaine de personnes) s'apprêtent à franchir ce nouveau pont.

Malheureusement, le test est loin d'être concluant. Le pont s'affaisse et tout le convoi se couche sur le côté. Cette image a été prise trois minutes seulement après le déraillement.

Le lieutenant Lagarde ouvre les robinets de vapeur de la machine, qui menace d'exploser.

M. Hausser, ingénieur en chef, est retiré des décombres. Il y aura plusieurs personnes grièvement blessées.

Les photographies ont été prises par M. Lacaze, notaire à Vic-Bigorre, qui disposait d'un appareil photographique. Les différents journaux ont fait des dessins à partir des photographies originales, car beaucoup de journaux de l’époque ne savaient pas imprimer les photographies.

Le même plan que la photo ci-dessus.

Deux plans du pont après la catastrophe.

Après cet accident, on jeta sur l'Adour un pont métallique peu esthétique, mais plus solide...

Voici quelques photos rares et spectaculaires de l'accident :

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